Témoignage d’Eli à Potosi

Eli, quarantenaire, évoque sa vie à Potosi avec son mari et ses enfants. Cette famille dont les hommes travaillaient à la mine vient de s’orienter dans le tourisme; elle en est fière car cela leur permet de vivre plus décemment et comporte beaucoup moins de risques d’accidents. Son père ancien mineur a été emporté par une pneumonie suite à ces activités dans cette mine d’argent.

Bienvenue à Rapa Nui!

Bienvenue à Rapa NuiSur cette île au large des côtes chiliennes, un sculpteur sur bois s’exprime dans sa langue polynésienne qui comporte relativement peu de consonnes. Dans la sphère publique l’espagnol domine mais la langue des insulaires reste le moyen de communication quotidien d’une grande partie de la population dans le domaine privé. Les Rapa Nui souhaitent préserver leur langue tout en la faisant évoluer avec la modernité. C’est avec fierté que cet homme témoigne.

Apprentissage interculturel

Au hasard d’une promenade dans Hanga Roa, seule et unique agglomération de l’île de Pâques, nous sommes attirés par les cris d’enfants dans une cour d’école. Des institutrices nous invitent à revenir le lendemain pour assister à la première heure de cours des enfants de 3 à 5 ans.
Après des jeux de construction et puzzles, les petits comptent en choeur jusqu’à 10, nomment les couleurs puis les voyelles… en espagnol, en anglais et enfin en rapanui, la langue insulaire avant de conclure par un chant. Ravis de partager leurs savoirs, ils s’amuseront à prononcer « au revoir » avec le sourire!

Hanga Roa près de l 'école

Petit intermède en quechua

Simeon vit sur le bord du lac Titicaca et a développé avec d’autres habitants des chambres d’hôtes dans un habitat traditionnel. Il s’exprime en Quechua.
Sur l’ensemble des pays Andins, cette famille de langues regroupe près de 10 millions de locuteurs et jouit d’un statut officiel dans les trois pays où il est principalement parlé, l’Équateur, le Pérou et la Bolivie. Le Quechua est parlé par sept millions de locuteurs au Pérou et y est généralement langue d’enseignement dans les écoles des zones rurales.
Les Andins souhaitent que leur identité linguistique orale, narrative et chantée, s’intègre dans la modernité tout en préservant leurs savoirs dans les domaines de l’environnement, l’agriculture et l’élevage.

Simeon s'exprime en quechua

Un péruvien au Chili

José Antonio est un péruvien qui a migré au Chili afin d’y travailler. Après quelques années dans le sud du pays c’est à Santiago qu’il a trouvé un poste épanouissant, serveur dans un restaurant. En effet, il semble apprécier le contact avec les gens et arbore un sourire même lors du coup de feu du service!

Jose Antonio

 

Khema: nonne en Birmanie

Birmanie Thabarwa AumoneInvités à partager le quotidien du monastère Thabarwa dans la banlieue de Yangon, nous découvrons un lieu où la compassion est une valeur fondamentale.

None BirmanieNous accompagnons les moines lors de l’aumône pour la charité et le partage pour les patients, les personnes âgées, infirmes et méditants.

Ce centre est en effet un lieu social où se pratique au quotidien la méditation, un lieu d’accueil pour les plus démunis.

Khema s’est confiée; elle livre son parcours, ses aspirations et explique la vie du centre, la philosophie qui en émane. Son témoignage est le reflet de son cheminement spirituel.

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Le site du centre Thabarwa : http://www.thabarwa.org/

Hantu, démon d’Indonésie

Attention à vous, les hantus vivent dans les bois de bambou !

Hantu in indonesia

Hantu in indonesia

Tout près de la ville de Yogyakarta sur l’île de Java, nous rencontrons Barbara qui nous parle de ces esprits maléfiques. Le soir, nous assistons à une répétition de wayang kulit au rythme du gamelan. Indonésie, mystère et magie.

Le Cambodge d’hier et d’aujourd’hui

Cambodia  khmer ancien instituteur  Le Cambodge commémore le 40 eme anniversaire de l’entrée des Khmers Rouges dans Phnom Penh; après 5 ans de guerre civile et d’attaques américaines, le peuple khmer vit dans la terreur.

Cet homme vit de sa retraite mensuelle de 270 000 riels ( environ 68 euros) et grâce à la solidarité du monastère, véritable lieu social; c’est là que nous l’avons rencontré. Ravi de s’exprimer en français, il se confie.

Il évoque cette période sombre, revient sur la persécution des religieux, les temples bouddhistes ayant servis d’étables maintenant ce sont les « riches du Capital » qui construisent les temples.

Il craint les régimes communistes encore présents au Vietnam et au Laos et a peur que les jeunes Khmers oublient l’Histoire préférant sortir et boire…