Sur cette île au large des côtes chiliennes, un sculpteur sur bois s’exprime dans sa langue polynésienne qui comporte relativement peu de consonnes. Dans la sphère publique l’espagnol domine mais la langue des insulaires reste le moyen de communication quotidien d’une grande partie de la population dans le domaine privé. Les Rapa Nui souhaitent préserver leur langue tout en la faisant évoluer avec la modernité. C’est avec fierté que cet homme témoigne.
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Apprentissage interculturel
Au hasard d’une promenade dans Hanga Roa, seule et unique agglomération de l’île de Pâques, nous sommes attirés par les cris d’enfants dans une cour d’école. Des institutrices nous invitent à revenir le lendemain pour assister à la première heure de cours des enfants de 3 à 5 ans.
Après des jeux de construction et puzzles, les petits comptent en choeur jusqu’à 10, nomment les couleurs puis les voyelles… en espagnol, en anglais et enfin en rapanui, la langue insulaire avant de conclure par un chant. Ravis de partager leurs savoirs, ils s’amuseront à prononcer « au revoir » avec le sourire!
Plaza de armas, Santiago
Sur la place centrale, la place d’armes, le calme règne. Cette après-midi là, un homme alpague les passants afin de leur présenter ses dogmes religieux.
Le cœur de la ville est très arboré et fleuri ce qui lui confère un air de bourgade. Les nombreux parcs et rues piétonnes charment le visiteur de cette capitale pourtant dynamique.
Messe pescouane
Dans l’église où de nombreuses statues et sculptures allient les influences chrétiennes et les traditions pascuanes la messe dominicale est célébrée plusieurs fois: à 7h, à 9h puis à 11h. Le curé porte une toge avec un chapeau de plumes et les chants religieux sont en Rapanui. Des musiciens jouent du ukélélé et la population chante avec une grande ferveur! La messe du dimanche reste importante dans la vie locale pour cette population dont les derniers Rapanuis encore polythéistes ont été convertis en 1868.
Un péruvien au Chili
José Antonio est un péruvien qui a migré au Chili afin d’y travailler. Après quelques années dans le sud du pays c’est à Santiago qu’il a trouvé un poste épanouissant, serveur dans un restaurant. En effet, il semble apprécier le contact avec les gens et arbore un sourire même lors du coup de feu du service!