Située au pied du volcan Misti, dans les Andes péruviennes, la ville d’Arequipa est surnommée la ville blanche car la pierre des constructions reflète sa blancheur au soleil.
On y entend des musiques andines qui ont ressurgi depuis les années 70.
Simeon vit sur le bord du lac Titicaca et a développé avec d’autres habitants des chambres d’hôtes dans un habitat traditionnel. Il s’exprime en Quechua.
Sur l’ensemble des pays Andins, cette famille de langues regroupe près de 10 millions de locuteurs et jouit d’un statut officiel dans les trois pays où il est principalement parlé, l’Équateur, le Pérou et la Bolivie. Le Quechua est parlé par sept millions de locuteurs au Pérou et y est généralement langue d’enseignement dans les écoles des zones rurales.
Les Andins souhaitent que leur identité linguistique orale, narrative et chantée, s’intègre dans la modernité tout en préservant leurs savoirs dans les domaines de l’environnement, l’agriculture et l’élevage.
Sur le Río Madre de Dios, dans la province de Tambopata, la jungle nous entoure de sa faune et flore exubérante. Arraignées, perroquets, singes…
Joyau de l’architecture Inca, Ollantaytambo est aujourd’hui encore habité. En forme d’épi de maïs, les rues de la cité sont sillonnées par des canaux afin d’alimenter en eau les habitations.
Le Mercado Central de San Pedro est le rendez-vous des Cuzquéniens pour dénicher les fruits et légumes des producteurs locaux : le fruit de la passion, le culuba, le maracuja, le pepino dulce, la tumbo banane acidulée utilisée principalement en pâtisserie…
Alors que nous observons les tisseuses teindre leur laine à base de pigments de plantes, de cochenilles et d’écorces, un groupe de jeunes enfants remarque notre micro et spontanément nous offre une chanson.
Une abondance d’oiseaux marins tels cormorans, fous de Bassan, pélicans qui virevoltent au dessus des têtes au milieu des marchands, de la circulation alors que les bateaux circulent en direction des îles ballestas dans le parc national de Paracas.
