Prise de sons & images: Matts pour Tam a Tam
La grande houle d’atlantique arrive sur les falaises de Cruzinha, village de pêcheurs. Le soleil se couche et Matt’s sort la guitare avec Domingo pour un duo.
Prise de sons & images: Matts pour Tam a Tam
La grande houle d’atlantique arrive sur les falaises de Cruzinha, village de pêcheurs. Le soleil se couche et Matt’s sort la guitare avec Domingo pour un duo.
L’ambiance survoltée de l’arène semble se moquer de la torpeur tropicale. Deux coqs excités par leur manipulateurs -pengangkeb- s’apprêtent à combattre jusqu’à la mort. Les hommes encerclent les volatilles, les parient vont bon train et les cris répétitifs semblent vouloir encourager leur champion. Munis d’un cros en acier tranchant comme un rasoir -le tadji-, les coqs sont lâchés, le combat est bref, un coup pour toucher, un deuxième pour tuer. L’animal vaincu s’étend sur le sol et le vainqueur est saisi et retourner la tête plaquée encore haletant de ce combat.
Sourires d’un côté, déception de l’autre, l’argent s’échange et les coqs enfermés dans leurs sacs de jute attendent leur tour. Ces combats ne serait-ce qu’un moyen pour permettre aux hommes d’assouvir leur désir de mort et d’argent? Faut-il voir un sacrifice sanglant offert aux démons ou serait-ce un moyen de resouder les communautés et affirmer son prestige et sa virilité. Depuis 2005, les combats de coqs sont extrêment encadrés ce qui n’empêche pas de trouver de nombreux combats clandestins.
Nos carnets de voyages sonores sur l’Asie :
en avant-goût voici le teaser:
Nous vous proposons des sonorités lointaines à écouter seul ou entre amis, chez vous ou en balade, quand vous le souhaitez, sans modération !
« Tam a Tam Voyages Sonores en Asie du sud-est » 15 titres du gamelan javanais, une lecture d’enseignements du Bouddha par un moine Laotien, des sons de la forêt tropicale ou bien encore une écolière thaïlandaise jouant du khim…
« Tam a Tam Voyages Sonores en Europe » 13 Titres de l’ezan d’une mosquée de Mostar à une musique de courges en Italie en passant par une ambiance de mariage en Slovaquie et la célèbre chanson turque Uskudar’ a gideriken…
Utilisée depuis des temps immémoriaux, la feuille de palme, plus résistante que le papier sous les climats humides et chauds de l’Asie du sud-est, est utilisée par les moines pour graver les enseignements du Bouddha. Une longue et précise préparation permet d’obtenir des feuillets de cinq ou six centimètres de large sur près de cinquante centimètres de longueur. Plus de deux milles espèces de palmiers peuvent être utilisés pour fabriquer ces feuillets.
Les copistes gravent sur les deux faces des feuilles les litanies du Bouddha. Cette pratique disparaît avec l’imprimerie sur papier.
Cette après-midi, nous écoutons un moine réciter ces écritures sur les bords du Mékong sur l’île de Don Khone dans la pagode Wat Khon Tai.
Instrument très ancien, le Khên est un orgue à bouche joué au Laos et en Thaïlande. C’est un instrument à anche libre ce qui le rapproche des harmonica et accordéon pour les occidentaux.
La dextérité du joueur est incroyable et il nous offre des airs entraînants et dynamiques.
Quelque part dans le sud du Laos, accueillis dans une pagode en bois, nous sommes plongés dans le sommeil quand résonnent le tambour et le gong vers trois heures du matin.
Les moines ainsi éveillés se dirigent vers la statue de Bouddha pour une méditation nocturne.
Dans le petit village de Hat Xai Khun près du Mékong, les fidèles du temple déambulent dans les rues pour obtenir des donations pécuniaires pour la rénovation des bâtiments.
Pour fêter la joie de vivre et faire danser les villageois, la musique est de sortie ainsi que l’alcool de riz. Ambiance assurée.
Attention aux oreilles ! La puissance sonore des milliers de criquets est impressionnante.
Le moine bouddhiste suit une vie de renoncement et de détachement. Bouddha invita ses disciples à vivre en interaction avec les laïcs. Aller chercher sa nourriture fait partie d’une des règles de discipline, cependant cette pratique n’est pas obligatoire et différentes pratiques perdurent selon les pagodes. Le moine ne choisit pas sa nourriture et accepte ce que les laïcs lui offrent en donation, il doit accepter entièrement l’offrande.
Au Wat That de Champassak situé sur le bord du Mékong dans le sud du Laos, les moines et les novices sont invités à partir récolter les offrandes dans les rues et ruelles du village par le son de cette drôle de cloche. Un novice frappe l’engin avec un bâton pour annoncer aux villageois le départ des moines.